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Julie Debever, nouvelle Ambassadrice Beyond


Dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, célébrée le 8 mars dernier, Juice Plus+ a saisi cette opportunité pour mettre tout le mois de mars sous le signe de l’empowerment des femmes. Cet article est l’occasion pour Juice Plus+ de présenter Julie Debever, footballeuse professionnelle de haut niveau, et qui est aussi à présent notre nouvelle Ambassadrice Beyond. Vous en saurez plus sur son parcours professionnel et son expérience en tant que femme évoluant dans le monde du sport de haut niveau.
 


Passionnée de football depuis l’âge de 6 ans, Julie Debever est sélectionnée pour la première fois en Equipe de France à seulement 19 ans ! Elle est consacrée à plusieurs reprises, notamment en tant que Vice-championne de France en 2012 et Finaliste de la coupe de France féminine en 2013.

A l’aube de ses 30 ans, et après avoir effectué quatre clubs de l’élite du championnat de France, elle joue à nouveau en Equipe de France en 2018 pour affronter le Nigéria et le Canada. En 2019, Julie arrive jusqu’en quart de finale à la Coupe du monde de football et intègre par la suite l’équipe de l’Inter Milan, où elle est actuellement qualifiée pour la demi-finale de la Coupe d'Italie féminine de football !

Julie est une fervente fan des produits Juice Plus+ qui, en raison de ses activités sportives quotidiennes, veille à une alimentation équilibrée et un mode de vie sain. En tant que footballeuse professionnelle de haut niveau, son parcours professionnel est une source d'inspiration pour tous ceux qui aspirent à un mode de vie sain et/ou sportif.
 

 


En tant que footballeuse professionnelle, Julie nous en dit plus sur son parcours et la place de la femme dans le monde du sport de haut niveau.


COMMENT ES-TU ENTRÉE DANS LE MONDE DU FOOTBALL ? POURQUOI CE SPORT ?

J’ai commencé le football dès 6 ans, le football est une histoire de famille. Mon père y a joué, ma maman un peu également et mon frère y joue toujours. Je me souviens toute petite déjà, je traînais sur les bords des terrains à regarder mon père jouer, donc j’imagine que j’ai tout simplement suivi les traces de mon papa qui était gardien de but. J’ai très vite été prise de passion par le football qui occupait la plupart de mon temps libre. J’y jouais dans le jardin pour me perfectionner notamment sur ma technique, quand j’apprenais un nouveau geste technique, je ne rentrais pas tant qu’il n’était pas réussi et croyez-moi… parfois je rentrais à la tombée de la nuit ! Et je jouais également à la récréation avec les copains à l’école.

 AS-TU FACILEMENT TROUVÉ TA PLACE EN TANT QUE FEMME EXERÇANT UN SPORT DE HAUT NIVEAU COMME PROFESSION ? 

Je dirais que oui, je ne me souviens pas avoir eu de difficultés particulières en tant que femme exerçant un sport de haut niveau comme profession, certainement parce que j’étais jeune et insouciante… Je me fichais totalement des préjugés ou des modes de pensées de certains, je voulais juste jouer au football et devenir professionnelle ; j’étais et je suis toujours très animée par ma passion. De plus, vers l’âge de 15 ans, on avait l’obligation d’intégrer une équipe féminine et je suis devenue professionnelle à l’âge de 17 ans quand j’ai intégré l’élite, donc je pense que cela a facilité pas mal de choses.

 AS-TU DÉJÀ VÉCU DES DIFFICULTÉS/INÉGALITÉS ÉVENTUELLES DANS TA CARRIÈRE PARCE QUE TU ÉTAIS UNE FEMME ?

Je n’ai jamais ressentis d’éventuelles difficultés, entendre que : « Le football est un sport de garçon » est une manière de penser les choses, d’autres diront que : « Le football masculin et le football féminin sont deux sports différents » mais personne ne dira à un garçon que : « La danse est un sport de fille », parce qu’en réalité ce n’est pas le cas, tous les sports sont unisexe selon moi. Des inégalités, il y en a bien sûr au niveau des infrastructures, du budget alloué aux féminines, de ce que rapporte le football masculin en termes de droits TV par rapport au football féminin. Des inégalités salariales sont aussi présentes pour les mêmes sacrifices, le même don de soi et l’élite du jeu proposé… La professionnalisation des clubs féminins est venue tardivement, même s’il y a aujourd’hui un bel élan du football féminin suite à la coupe du monde de football organisée en France pendant l’été 2019.

 Y A-T-IL DES DIFFÉRENCES ENTRE LE FOOTBALL MASCULIN ET FÉMININ ? LESQUELLES ? AS-TU PU OBSERVER DES AMÉLIORATIONS AU FIL DES ANNÉES ?

Les seules différences sur lesquelles on peut s’étaler sont la nature même de l’homme et de la femme, les différences athlétiques, physiques… Sinon, nous avons les mêmes règles de jeu et l’objectif est le même. Oui, il y a eu des améliorations dans le développement du football féminin depuis quelques années, la professionnalisation des clubs, la médiatisation, le budget alloué, la communication, la formation qui offre de ce fait un football de plus en plus compétitif… Je pense qu’il y encore des marches à gravir mais tout doucement « le football féminin » prend sa place.

 LE MOUVEMENT « WOMEN EMPOWERMENT » A-T-IL INVESTI LES TERRAINS DE FOOT ? SI OUI, COMMENT CELA SE TRADUIT-IL ? QUELLE EST TON OPINION À CE SUJET ?

Disons que ce mouvement qui incite à donner de l’importance aux femmes de manière positive fait son chemin comme toute évolution en soi. Et ceci se traduit par le développement de notre pratique, de sa communication, de ses enjeux et de sa médiatisation, comme expliqué plus haut. On peut également observer ce mouvement aujourd’hui lorsqu’une femme fait partie intégrante d’une équipe de consultants sur un plateau d’émission TV pour débattre de l’actualité footballistique et/ou commenter les divers matchs, notamment masculins.